L’utilisation et les rendements du bois de chauffage domestique ont connu de nombreuses évolutions ces dernières années pour le bien de notre planète.
Les objectifs sont clairement affichés par le gouvernement, il faut réduire les émissions de polluants comme les particules fines et améliorer notre consommation d’énergie au niveau national.
Les foyers domestiques français sont grandement sollicités pour participer à cette démarche de transition environnementale. L’objectif étant d’encourager les foyers à améliorer le système de chauffage et l’isolation de leur résidence.
C’est à partir des années 2000 que dans le cadre de la transition énergétique, l’ADEME et les industriels du secteur, décident de promouvoir une utilisation plus écologique du bois domestique. Ils créent le label flamme verte qui récompense les appareils de chauffage utilisant une source d’énergie de manière performante tout en limitant l’émission de polluants.
Une meilleure utilisation du bois pour de meilleurs rendements énergétiques
La consommation de bois comme source d’énergie renouvelable est aujourd’hui l’une des moins chères du marché. Les bûches et granulés de bois qui servent de combustible à nos appareils coûtent entre 4 et 5€ le kWh. Dans le même temps, le gaz naturel tourne autour de 8€ le kWh et 16€ le kWh pour l’électricité.
L’exploitation forestière française est largement en mesure de répondre à la demande de tous les acteurs de la filière bois. Les zones forestières connaissent un taux de renouvellement deux fois supérieures aux récoltes. La gestion durable du bois permet donc d’envisager une meilleure utilisation de cette source d’énergie.
Les performance énergétiques de nos appareils de chauffage ont également joué un rôle primordial dans le choix de privilégier le bois par rapport à d’autres sources d’énergie.
Les combustibles, comme les granulés, sont issus de la transformation du bois recyclé provenant des industries de scieries. Ces copeaux sont mélangés, compressés puis séchés pour obtenir un combustible au pouvoir calorifique impressionnant.
Les appareils de chauffage avec les plus hautes performances énergétiques (foyers fermés, double combustion, etc.) ont permis de réduire significativement les émissions de particules fines.
Petit à petit, le SER qui s’occupe de la gestion du label flamme verte, a réduit les niveaux d’émissions minimales de particules pour chaque catégorie de produit. De ce fait, tous appareils de chauffage à bûche ou à granulé ainsi que les chaudières qui veulent être labellisés doivent respecter ces normes.
Au travers de tous ces changements, un bilan encourageant en est ressorti. Il a été enregistré une baisse des TSP (Toutes tailles de particules) de 33 %, une baisse de PM10 de 54 % et de 61 % des PM 2,5.